Dans son étude du NEJM, Dr Vasan et ses collègues se sont intéressés au risque de devenir hypertendu après 4 ans de suivi, selon le niveau de base de l’aldostérone, chez 1688 patients non hypertendus de la cohorte de Framingham.
Les critères choisi pour définir l’HTA correspondaient à ceux du JNC soient une TA systolique > ou = 140 mmHg et/ou une TA diastolique > ou = à 90 mmHg ou des TA < 140/90 mmHg avec prise de médication hypotensive. L’augmentation de la TA était tant qu’à elle définie par le changement vers une catégorie supérieure de TA. Ce sont 33,6 % des patients qui ont vu leur TA augmenter et 14,8 % sont devenus hypertendus au cours des 4 années de suivi. Lorsque l’on évalue le risque associé au niveau d’aldostérone mesuré, le quartile ayant le niveau le plus haut par rapport au quartile avec la mesure la plus basse serait 1,6 fois plus à risque d’avoir une augmentation de sa TA et 1,61 fois plus à risque de devenir hypertendu. On peut donc conclure de cette étude que mise à part sa valeur comme cause secondaire d’HTA, il est probable que la mesure de l’aldostérone serait prédicteur d’une HTA en devenir ou sur le point d’être majorée. Jovette Morin, MD, FRCPC
Références:
Vasan RS, Evans JC, Larson MG et coll. Serum Aldosterone and the Incidence of Hypertension in Nonhypertensive Persons. N Engl J Med 2004 ; 351 : 33-41.