L’hypertension artérielle essentielle voit son origine en partie dans les gènes. Une étude britannique publiée1 dans le Lancet de ce mois a voulu identifier ces facteurs génétiques en évaluant le génome d’une population d’hypertendus européen.
L’analyse de 2010 paires provenant de 1599 familles d’hypertendus sévères a été effectuée. Il semble que certains sites sur les chromosomes 6q, 2q, 5q et 9q soient associés à l’HTA. L’HTA semble donc être une maladie oligogénique possiblement surajouté à d’autres effets génétiques mineurs, et que plusieurs gènes pourraient donc être une cible d’une thérapie clonale.
Aussi à noter, un article2 de S. Harrap publié dans le même numéro du Lancet révise ces concepts de gènes et d’hypertension artérielle : avis aux intéressés !
Jovette Morin, MD, FRCPC
Luc Lanthier, MD, MSC, FRCPC
Références:
1 Caulfield M, Munroe P, Pembroke J et coll. Genome-wide mapping of human loci for essential hypertension. Lancet 2003 ; 361 : 2118-23.
2 Harrap SB. Where are all the blood-pressure genes – Lancet 2003 ; 361 : 2149-51.Éditorial:
Pickering TG. Is the glass half full or half empty – JAMA 2003 ; 289 : 2131- 32.
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