Deux études publiées ce mois-ci avaient pour sujet l’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) en HTA.
Dans son étude parue le 16 septembre dernier, Schoofs et collaborateurs avaient comme objectif de démontrer la capacité des thiazides à prévenir les fractures osseuses en partant de la rationnelle qu’ils peuvent diminuer la calciurie et ainsi augmenter la densité osseuse.
Cette étude de cohorte prospective, comprenant 7891 patients de 55 ans et plus, avait donc comme objectif d’évaluer l’association entre la posologie, la durée de la prise de thiazide et l’impact de leur arrêt sur le risque de fracture de la hanche.
Parmi les patients inclus dans la cohorte, on en retrouve 281 avec fracture de hanche. La prise de thiazides pour plus de 365 jours semble associée à une diminution du risque de fracture (hazard ratio 0,46) sans relation directe cependant avec la posologie utilisée. Cette protection osseuse semble disparaître après 4 mois d’arrêt de la médication.
Une étude intéressante qui démontre donc des bénéfices au-delà du système cardiovasculaire.
Jovette Morin, MD, FRCPC
Luc Lanthier, MD, MSC, FRCPC
Références:
Schoofs MWCJ, van der Klift M, Hofman A et coll. Thiazide Diuretics and the Risk for Hip Fracture. Ann Intern Med 2003 ; 139 : 476-82.Éditorial:
Pickering TG. Is the glass half full or half empty – JAMA 2003 ; 289 : 2131- 32.
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